En France, la concurrence est libre. Pour autant, cette liberté ne peut pas inclure des pratiques commerciales abusives qui mettraient en difficulté des entreprises qui jouent correctement le jeu.
La loi permet de sanctionner certaines pratiques, notamment : le travail illégal, la contrefaçon et le non-respect d’une clause de non-concurrence. En revanche, la concurrence déloyale n’est pas définie légalement. C’est la jurisprudence constante qui permet d’en dessiner les contours et de comptabiliser les fautes qui la caractérise. Ces fautes sont :
· le dénigrement : défini par le comportement qui consiste à jeter le discrédit sur la personne (le concurrent), les produits ou les services, à colporter des informations malveillantes.
· le parasitisme : défini par l’attitude d’une entreprise qui utilise la notoriété d’une autre entreprise afin d’en tirer profit.
· la désorganisation : Elle vise principalement les hypothèses de détournement de clientèle, débauchage de salariés, espionnage industriel d’un concurrent, divulgation de secret, etc.
· la confusion : il s’agit d’un procédé qui consiste à utiliser la réputation d’un concurrent en créant une confusion avec ce dernier dans l’esprit des clients. Le but d’une telle manœuvre est de capter la clientèle, notamment par l’utilisation d’un signe distinctif similaire (imitation du nom, de la marque, des slogans, des documents publicitaires d’un concurrent, etc.).